Voyage en Pologne - J1
28 février 2024
Passeurs de mémoire

Jour 1

04h00, Bailleul, place Plichon. L’un après l’autre, ils arrivent, avec de petits yeux mais très motivés. Cette fois, ça y est ! Après 2 ans d’attente et de report, la voyage des Passeurs de mémoire est lancé. Dans quelques heures, nous y serons.

Après un transfert en car et un vol d’1h30, nous voilà arrivés à l’aéroport Jean-Paul II de Cracovie. C’est Agnieska, notre guide francophone, qui nous accueille. Direction l’Hôtel Wispiański pour une installation rapide, puis nous prenons notre premier repas au restaurant Camino, au centre de Cracovie.

Dans l’après-midi, nous partons à la découverte de la vieille ville : avec les explications de notre guide, nous plongeons dans l’histoire de la Pologne.
Nous grimpons la colline de Wawel sur laquelle le château des rois de Pologne et la basilique-cathédrale Saint Stanislas et Venceslas surplombent le fleuve de la Vistule. Après avoir entendu la légende du dragon de Cracovie, nous redescendons dans la vieille ville.
Sur le Rynek, les élèves découvrent des bâtiments plus majestueux les uns que les autres : la halle aux draps, témoin de l’ancienneté du commerce à Cracovie ; la basilique sainte Marie, avec ses tours dissymétriques, résultat de la concurrence entre deux frères bâtisseurs, (nous y avons entendu le hejnal de 17h) ; le beffroi, haut de 75 mètres, construit au XIVème siècle et seul vestige de l’ancien hôtel de ville ; la statue du poète polonais Adam Mickiewicz, érigée en 1898, détruite par les nazis en 1940 et restaurée en 1955…

Enfin, nous passons par l’Université Jagellon, fondée au XIVème siècle, elle compte aujourd’hui 50 000 étudiants répartis dans 16 facultés. On y compte Nicolas Copernic et Jean Paul II parmi les étudiants illustres. En novembre 1939, 183 enseignants y sont arrêtés par la Gestapo qui a la volonté d’anéantir l’élite polonaise.

À l’issue de la journée, les Passeurs de Mémoire ont reçu les bases de l’Histoire polonaise : un pays et une nation qui ont connu une Histoire tourmentée, attaqués, partagés, occupés… et dont nous comprenons aujourd’hui la vive inquiétude liée au conflit en Ukraine